17 août

Le village de Caboalles d’arriba n’est desservi que par un bus en fin d’après-midi. Du coup je décide d’arriver à Villablino à 14h30 et atteindre Caboalles à pied pour gagner un peu de temps, j’ai envie de commencer ! Mais en fait c’est très vite le déluge… Il pleut sans discontinuer et je finis par m’abriter pendant 2 heures dans un bâtiment de l’ancienne ligne de train (convertie en voie verte). Je ne veux pas rester bloqué là, alors je finis par décoller et j’arrive trempé à Caboallès vers 18h : j’ai gagné 2h par rapport au bus, c’est une maigre consolation…

Heureusement la pluie se calme, et je trace pour atteindre la montagne et je me pose loin de la civilisation. Enfin ! Mais là un troupeau de vaches, emmenées par une vachère sur le principal replat du coin, m’encerclent à 2m de la tente et me fixent sans bouger. C’est un peu flippant. Je n’ai pas hyper confiance dans la capacité de ces vaches à ne pas abîmer ma tente (et moi au passage) vu comme elles sont proches et curieuses, alors je profite d’une accalmie pour déplacer ma tente. Je me couche néanmoins hyper trempé, et pas le moral avec cette entrée en matière galère. Je crois que je n’ai jamais eu de première journée aussi pénible. Je ne mange quasiment pas.