21 août

Un réveil matinal et je décolle. Les paysages sont encore superbes. Et toujours pas un randonneur à l’horizon (à part sur quelques spots des marcheurs à la journée, mais c’est rare). C’est ma première journée avec un grand ciel dégagé alors je fonce. Et j’en prends plein la vue : des paysages, des couleurs, des vues dégagées, pas de civilisation…

Par contre je me sens faible en montée, je manque de calories. Je ne pourrai pas tenir jusqu’au ravitaillement sans trouver quelque chose pour rallonger ma bouffe en chemin. Je peux faire un détour de 8km pour passer à Busdongo dans une sorte de restau / épicerie, mais ça fait chier de perdre bien 1h30 (et ça sera juste un ravitaillement partiel). Bon, je verrai. Peut-être que du stop sera possible, même si j’en doute à cause du coronavirus.

De belles couleurs tôt le matin !

Dans l’aprem je passe à une station de ski où la cafétéria est ouverte même s’il n’y a aucun touriste (!!). Du coup une bonne bière avec vue panoramique sur les montagnes ça ne se refuse pas…

Au Puerto de Pajares je dois ensuite faire l’aller-retour à Busdongo. Mais à 500m à ma gauche, au niveau du col, j’aperçois 2 gros bâtiments où s’arrêtent des voitures. Allez, je tente, on verra ! Il y a effectivement un bar où je me prends une nouvelle bière et 2 tapas. Le gars me regarde bizarre et me demande de confirmer : « 2 ? ». Bon, en fait ce sont 2 énormes sandwichs très « légers » (tortilla / choriza et bacon / fromage). J’en bouffe juste la motié et je suis calé, et l’autre moitié me fera un repas de midi. Avec 3 paquets de chips qu’ils ont et la bouffe que je n’ai pas mangée certains soirs, je devrais pouvoir tenir jusqu’à Oseja si je trace plus vite que les jours précédents. Au moins je m’évite 1h30 de marche pour rejoindre Busdongo !