29 novembre

Aujourd’hui le chemin est moins physique, je suis une longue piste en plein cagnard. C’est un peu chiant mais les vues sont chouettes. A midi juste avant la mine El Teniente je croise un point d’eau, et je sais que j’en aurai pas de suite, alors je fais le plein de mes bouteilles même si l’eau est peu ragoutante.

Mine El Teniente, plus grande mini de cuivre souterraine du monde

Mais après la mine El Teniente, l’aprem se révèle galère, avec une avancée bien plus lente que prévue sur des crêtes, où il n’y a pas un brin d’eau malgré mes espoirs. J’espérais atteindre Coya avant la nuit, mais cela s’avère trop ambitieux. Il n’y a pas non plus de place pour planter la tente, alors je dors à la belle étoile sur un sommet, au moins la vue est sympa. Par contre je n’ai presque plus d’eau, alors je ne fais pas chauffer. A la tombée de la nuit de la brume se lève, et mon duvet mouille rapidement. Je fais ce que je peux peux en mettant ma tente comme couverture, mais il faudra que je fasse bien sécher demain.