J’ai eu du mal à m’endormir hier, je crois que les 2 journées courtes ne m’ont pas assez fatigué. En plus je sens mon corps en manque de sa dose d’endorphines. Il faut que j’en chie aujourd’hui, alors je suis décidé à refaire de la grosse journée. Surtout que les paysages ne sont pas ouf, donc autant avancer. A midi j’ai l’idée de m’inspirer du petit déjeuner pamiri pour manger les gâteaux salés : je les découpe en morceaux et les fais tremper dans un grand bol de farine de maïs et eau. Et franchement ça rend pas mal ! Je crois que ça va être la recette de la plupart de mes prochains midis. Faut faire avec ce qu’on a !
Pendant le repas, un vent glacial se lève, alors je trace pour me réchauffer et redescendre en altitude. Mais le vent continue, de gros nuages envahissent tout le ciel, et j’ai les mains et pieds engourdis, trempés dans le pseudo-marécage d’un puesto (oui, je me suis vautré dedans en glissant sur la boue). Alors je plante la tente assez tôt finalement, mais là j’en chie trop. Et il se met à flotte 15mn plus tard… j’ai bien fait !
