12 décembre

Une journée de transition, avec l’arrivée sur Los Cipreses, puis route vers la Mina, El Medano… Juste avant le passage de la centrale de Los Cipreses, où normalement je dois avoir un permis pour passer, une voiture de travailleurs s’arrête à ma hauteur et me demande ce que je fous là. Je leur explique ma rando, et ils me prennent avec eux pour passer le checkpoint et m’avancer jusqu’à la Mina. Mais à la Mina c’est la loose, il y a juste quelques maisons et un micromarket qui ne vend pas grand chose à part des biscuits et des chips. Je continue à pied jusqu’à Termas El Medano où j’espère trouver mieux. Mais je n’en suis pas convaincu, et je me demande si je vais pas devoir faire un aller-retour en stop en ville pour ravitailler.

A Termas El Medano je suis des panneaux « nourriture » me menant à la maison d’un papy, qui m’ouvre une cabane dans son jardin, faisant office de micromarket. C’est aussi petit que celui de la Mina, par contre je trouve plus de choses qui me conviennent (pâtes, biscuits, cacahuètes, café, thon, soupe instantanée…). Le papy me suggère de mélanger la farine de maïs avec du sucre pour boire. Bingo, je vais adopter la spécialité du coin que j’avais goutée il y a 10 jours. Lui me dit que ça se fait à l’eau, l’autre fois ça devait être la recette pour alcooliques 🙂 Je ne saurai même pas dire combien d’autonomie j’ai, sûrement 6-7 jours. Il faudra que je complète plus tard, à Carrizalès il y a un micromarket de ce genre a priori. A tout hasard, je lui demande s’il a des œufs, et là il demande à son pote (ou son coloc, ou son mec, j’en sais rien) qui m’en ramène 2 et me les file gratis. Trop sympa !! Puis ils m’installent à une table dans leur jardin où je mange un bout et fais cuire les œufs.

Je fais ensuite du stop pour éviter 15km le longue de la grosse route en plein soleil, et grimpe 5km avant de m’arrêter, usé par le poids du sac, la chaleur et les taons qui m’harcèlent. Ce soir une soupe et au lit, j’ai pas très faim.

Termas el Medano