30 juillet

Les rivières ne sont pas fréquentes le long de cette route, du moins celles avec de l’eau claire, et hier j’ai oublié de faire le plein lorsque j’en ai croisé une. Du coup ce matin je finis mes fonds de bouteille et j’ai grave soif. Je pars rapidos et après 1h je bois à gogo et petit déjeune quand enfin je croise de l’eau !

Plusieurs jeep et motos me croisent, et j’ai peur que ça soit la foule la vallée du Wakhan. Mais en fait je ne croiserai quasi plus personne, les touristes étaient groupés.

Bivouac face à l’Afghanistan

La vue sur la jonction des rivières Pamir et Wakhan-Daria offre un paysage sublime. La visite de la citadelle de Ratm, qui a permis de surveiller et protéger la route de la soie pendant des millénaires, ça fait quelque chose. Et puis être absolument seul sur ce genre de site, c’est top !

Le village de Langar est un vrai labyrinthe, avec des ruelles et des canaux dans tous les sens… j’ai énormément de mal à m’orienter ! Le reste de la journée est sympa à longer la rivière et traverser les villages. Ça change. Et ça fait voyager dans le temps…

Au loin jonction entre les rivière Pamir et Wakhan-Daria, pour former la rivière Panj
Ancienne forteresse et tour de gué de Ratm (datant de plus de 2300 ans)
Poste-frontière de Langar, totalement fermé aux étrangers (et a priori aux locaux aussi, côté afghan il n’y a rien)
Jonction entre les rivières Pamir et Wakhan-Daria, début de la Vallée du Wakhan
Quelle beauté…

Les invitations à dormir ou boire le thé sont foison. Les enfants viennent aussi presque tous vers moi pour échanger avec les quelques phrases qu’ils connaissent en anglais : « how are you ? what’s your name ? where are you from ? how old are you ? ». C’est sympa, mais c’est parfois un peu chiant quand c’est très souvent et qu’ils ne me lâchent pas : ils ne doivent pas croiser beaucoup d’étrangers, ceux qui viennent dans le Wakhan sont généralement à vélo ou en 4×4 et ne s’arrêtent que dans quels spots.

Un magasin sur la route
Culture de blé en-dessous de montagnes désertiques