Figari – Bavella

07/06 : San Gavino – Naseo

Après un atterrissage mouvementé à l’aéroport de Figari à cause d’une tempête de vent, avec des gens hurlant de peur dans l’avion, je perds ma matinée à ne pas pouvoir emprunter le sentier repéré par carte : tout est privé, cloturé, et le hors sentier est impossible dans le maquis. Je demande à deux ouvriers corses comment je peux faire pour couper mais ils me répondent un truc du genre « Vous connaissez le chemin dans le maquis ? Non ? Bah c’est compliqué alors ». Du coup je dois faire un détour par la route la route pour aller à la poste de Pianottoli-Caldarello récupérer la cartouche de gaz que je me suis faite livrer. A la poste les normes de sécurité sont presque surréalistes, je me demande si toutes les postes corses sont pareil…

Mais la galère n’est pas finie puisque mon itinéraire est à nouveau impossible à poursuivre entre les clotures et le maquis, sauf que j’ai marché pas loin d’une heure avant d’être bloqué. C’est la galère. Je demande bien à un corse croisé comment je peux faire, mais il me répond un truc du genre « Vous connaissez le chemin dans le maquis ? Non ? Bah c’est compliqué alors ». Il me conseille de couper à travers une propriété privée, puis de traverser la rivière derrière… Bon, j’hésite. Je n’ai pas envie de tomber sur le proprio avec un fusil à la main, mais l’heure de marche à faire en sens inverse me refroidit et je coupe en traversant plusieurs clotûres. Mais le problème c’est la rivière : il y a des ronces sur les 2 rives qui bloquent le passage. Je me résigne finalement à faire demi tour et à suivre la route jusqu’au village de San Gavino. Un corse sympa me prend néanmoins en stop ce qui m’évite un portion de goudron.

A San Gavino, enfin je quitte la route !
Vue sur la plaine de Figari

Le soir je bivouaque aux bergeries de Naseo, où coule une source. Ces nombreux kilomètres sur goudron ont cependant réveillé une douleur sous mon pied droit, où j’avais déjà mal depuis 1-2 mois à cause d’un abus de sport. J’espérais que ça irait, mais je ne suis hélas plus trop optimiste maintenant.

Bivouac aux bergeries de Naseo